vendredi 30 août 2013

L'embarras du choix

C'est la même chose à chaque rentrée. On a écumé les dernières expos de l'été ; on n'a plus grand chose à voir ; alors on consulte le programme de la rentrée. Et là c'est le bonheur, l'affluence, le foisonnement. Comme chaque année, de belles et grandes expos sont au programme de l'automne et de la fin d'année et beaucoup sont en lien avec mon programme de 3e année, donc incontournables.

Les quatre évangélistes, Jacob Jordaens, musée du Louvre
Pour commencer en ne s'éloignant pas trop de la Renaissance, restons au XVIIe siècle avec un magnifique artiste flamand "Jordaens : la gloire d'Anvers" au Petit Palais.


A Orsay, ce sera "Masculin / Masculin. L'homme nu dans l'art de 1800 à nos jours." ou l'occasion de voir comment le corps masculin est traité dans l'art depuis 2 siècles.


Le musée Marmottan a décidé de nous emmener au-delà des Alpes pour suivre "Les sœurs de Napoléon. Trois destins italiens." Pour les amateurs du style Empire... dont je ne fais pas partie.


Puis nous nous transporterons dans l'Angleterre victorienne grâce au musée Jacquemart-André "Désirs & volupté à l'époque victorienne."


Au tournant du XXe siècle, "Felix Vallotton : le feu sous la glace" au Grand Palais. Couleur, force, variété des sujets.

 
En avançant dans le temps on aura "1925, quand l'Art Déco séduit le monde" à la Cité de l'Architecture et du patrimoine : robes taille basse, chapeaux cloche, coupe à la Louise Brooks, charleston... Les belles années.


Toujours plus loin dans le temps, le centre Pompidou évoquera "le surréalisme et l'objet". Pas franchement ma tasse de thé mais il faut bien s'imprégner de tous les courants.


 
 

Pour un peu d'exotisme direction l'Orangerie pour voir "Frida Kahlo/Diego Rivera. L'art en fusion." Le couple nous emmènera vers son antre mexicaine et sa peinture si particulière.


Et puis attention, l'EXPO qui va faire courir les foules - je prends les paris - "George Braque" au Grand Palais. La naissance du cubisme, le parallèle avec Picasso...


Profitez-en, il y en a pour tous les goûts.

jeudi 8 août 2013

Equipée

Les courses de rentrée sont faites. La liste est courte cette année : un siège trépied tout neuf pour assister tout confortablement aux TDO et un netbook tout beau tout neuf tout léger tout rouge tout petit tout autonome pour éviter de trimballer 3 kg de portable + chargeur parce que mon HP n'est plus capable de tenir 2 cours d'affilée.

mercredi 7 août 2013

Nouveau challenge

Quand on a décidé de se spécialiser an arts de l'Islam, il y a 3 langues qu'il faut un jour envisager d'étudier : l'arabe, le persan et le turc. J'avais déjà un penchant naturel pour la grande région iranienne allant de la Mésopotamie à l'Indus, en passant par l'Iran, l'Ouzbékistan, l'Afghanistan, le Pakistan avec leurs mosquées aux merveilleuses coupoles, leurs carreaux de céramique bleues, jaunes, roses... et ces deux premières années à l'Ecole du Louvre n'ont fait que renforcer ce goût et m'ont ouvert à la merveilleuse céramique du XIIe siècle, aux pièces de métal incrusté et aux miniatures si parfaites et impressionnantes de virtuosité.
Donc, en plus des cours d'épigraphie du moyen iranien qui constituent une option proposée à l'EDL (et dont l'intitulé et le contenu en font bien rire certaines !), je me suis mise à la méthode Assimil de persan depuis l'année dernière, avec une assiduité proportionnelle à l'approche des examens. Comme c'est une langue qui me plaît quand même bien, j'ai repris LA méthode cette année après les examens et cette fois me suis tenue à ma leçon journalière, ce qui fait que j'aurai fini l'Assimil à la fin de l'été. C'est bien beau tout cela, mais ça ne fait pas de moi une persanophone. Donc j'ai regardé il y a quelques mois où je pouvais apprendre le persan à Paris et à part les cours particuliers avec des profs dont je n'ai aucune idée de la valeur, mais dont j'ai une bonne idée des exigences financières, une seule offre de formation universitaire, la seule offre en France d'ailleurs : c'est l'INALCO, Institut NAtional des Langues et Civilisations Orientales, ex-"Langues O".

Est-il envisageable - et sage - d'entamer un double cursus dans deux établissements différents ?
J'ai d'abord répondu par la négative à cette question car les cours, même s'ils sont rassemblés sur 2 jours à l'INALCO ont bien évidemment lieu les mêmes jours que les cours d'Histoire Générale de l'Art de l'EDL. Ensuite je ne me voyais pas attaquer une formation qui durerait au minimum 3 ans quand je sais que je devrai obligatoirement rebosser dans 2 ans. Et puis le persan, c'est sympa, mais ça mène à quoi dirait toute personne rationnelle ?
En même temps, quitte à se remettre dans les études, autant y aller plein pot et se faire plaisir. Alors, motivée par une voire deux connaissances qui se laissent tenter aussi, je pense que je vais franchir le pas de la L1 de persan et ajouter quelques heures de cours et de travail en plus à mon emploi du temps. En se relayant pour assister aux cours on devrait arriver à en suivre chacun la moitié. Pour le travail perso, je me dis que je me suis déjà bien avancée en travaillant seule cet été. Et puis les priorités sont claires : EDL en 1er !
Donc à la rentrée, j'entre officiellement dans les études universitaires, les vraies, puisqu'à l'EDL on dépend du Ministère de la Culture et non de l'Education. Je vous tiendrai au courant de ce que ça donne, en commençant par l'inscription qui a l'air coton.

Pour ceux qui en doutaient (j'en ai rencontrés récemment) : non, on ne parle pas arabe dans tous les pays musulmans, et non, les Iraniens ne parlent pas arabe mais persan, même s'ils utilisent une grande partie de l'alphabet arabe pour écrire le persan. Un peu comme l'alphabet latin qui sert à écrire à peu près toutes les langues européennes donc. Et ils n'aiment pas du tout qu'on leur dise qu'ils sont arabes ; c'est comme si on disait aux Français qu'ils sont italiens ou espagnols : après tout c'est le même alphabet et ça sonne beaucoup plus proche que l'arabe et le persan. D'ailleurs le persan est une langue d'origine indo-européenne alors que l'arabe est une langue sémitique. Donc techniquement le persan est plus près du français que de l'arabe.