vendredi 14 décembre 2012

Bilan de stage

Premier stage terminé !
Il était court (un jour par semaine pendant 6 semaines), pas passionant du point de vue du contenu du stage lui-même (inventaire et enregistrement de plaques photographiques) mais très instructif pour ce qui est du fonctionnement d'une institution publique, qui accueille des Masters et des doctorants, et du monde merveilleux des chercheurs dont je parlerai dans un prochain message.

Côté organisation, j'ai découvert un univers... comment dire ça en restant polie... administratif. Je crois que le mot "administratif" prend tout son sens dans une structure où rien n'est cadré, rien n'est planifié, rien n'est organisé et où on sent qu'on est à des années-lumière du monde du privé où le rendement, les résultats, la production sont les maîtres-étalons. J'ai découvert un domaine où on arrive le matin sans avoir vraiment réfléchi à ce qu'on va faire ou à ce qu'on va faire faire à son stagiaire, un domaine où on ne planifie absolument pas les ressources nécessaires pour réaliser un inventaire global (combien de personnes, combien de temps, combien de budget) mais où on fait les choses les unes à la suite des autres sans se soucier si ça va prendre 3 mois, 3 ans ou 10 ans. C'est à la fois très reposant et extrêment stressant pour moi qui ai été habituée à anticiper, planifier, budgéter... Ce n'est pas forcément représentatif de tous les établissements de la fonction publique, mais vu de l'extérieur c'est assez inquiétant sur l'avenir de notre fonction publique.

J'ai beaucoup ouvert mes oreilles pendant ce stage et j'ai aussi pu m'apercevoir que comme dans n'importe quelle entreprise, les ragots, les réputations, les médisances vont bon train, que plus que dans n'importe quelle entreprise, certains postes sont réservés à des mandarins qui ont fait le parcours idéal et ont l'âge minimum requis pour "faire sérieux dans le poste". C'était déprimant dans le privé ; c'est tout aussi déprimant dans le public.

Gros point positif pour finir : à la cantine du bâtiment, commune à plusieurs structures de la fonction publique, les moins payés payent moins cher que les mieux payés pour le même plat. Les plats, les entrées, les desserts valent un certain nombre de "points", le point n'ayant pas le même coût en fonction d'où on se trouve dans le barème de rémunération. J'ai trouvé l'idée finalement assez logique et évidente. Autant vous dire qu'en tant que stagiaire "bénévole", mes repas ne m'ont pas coûté cher !

Rendez-vous pour le prochain stage qui aura lieu de février à juillet.

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