samedi 30 juin 2012

Programme 2012-2013

En cours d'histoire générale de l'art le programme des cours est fixe d'une année sur l'autre, mais en cours de spécialité, il évolue en fonction des professeurs intervenants. Et le programme des cours organiques de spécialité vient de sortir avec de belles choses.

En arts de l'Islam ce sera "Les dynasties berbères et le Maroc impérial (11e-13e siècle)".
Un joli sujet, assez peu travaillé, qui va nous permettre d'aborder le Maghreb, mais aussi l'Andalousie et le sud du Portugal. Nous aurons 3 profs dont la Directrice du Département des Arts de l'Islam du Louvre qui en a fini avec la mise en place du nouveau département des Arts de l'Islam qui ouvre mi-septembre. Pour nous c'est un double événement puisque cela fait 5 ans que le département est fermé et qu'aucun élève n'a pu voir une oeuvre en dehors des 2 descentes dans les réserves auxquelles nous avons eu droit.
En plus je vais en Andalousie cet été, donc je vais pouvoir me pré-imprégner de l'ambiance du cours.

En peinture étrangère c'est moins de surprise car nous abordons la 3e et dernière année d'un cycle consacré à la Renaissance en Vénétie avec une année consacrée à Andrea Mantegna et à ses relations avec Giovanni Bellini sur lequel nous avons travaillé cette année. Pour moi c'est moins enthousiasmant, a priori, mais les bonnes surprises sont toujours possibles.

vendredi 29 juin 2012

"La 1re année est moins dure..."

Oui, c'est le bruit qui court dans les couloirs une fois qu'on a passé les exams de 1re année pour lesquels on nous a largement félicités. Oui, la 1re année est très compliquée car il y a beaucoup de cours, beaucoup de travail, beaucoup de pression ; il faut s'adapter à un nouveau mode de travail, à des exigences bien particulières à l'école... Mais une fois que vous aurez intégré cela, la 2e année est la plus difficile car la plus lourde au niveau contenu.

Visez un peu ce à quoi on va avoir droit :
- art du Moyen Âge : 1000 ans d'histoire de l'art pendant lesquels les grands de ce monde se sont évertués à construire des cathédrales et des châteaux et à les remplir de sculptures, d'objets d'art, de peintures...
- Renaissance : 200 ans seulement, mais probablement l'époque la plus foisonnante en Europe, des artistes en pagaille qui ont décidé de revisiter et de refondre tous les codes du Moyen Âge

Ces 2 sujets auraient largement suffi pour l'année, mais ça ne faisait sans doute pas assez exotique, alors en plus on a droit à :
- arts de l'Islam : de l'Espagne à l'Inde du 7e au 20e siècle
- arts de l'Inde et des pays alentours : du 7e siècle à plus soif
- art byzantin : des icônes, des églises, des peintures dorées...
- art des Amériques : de l'Alaska à la Terre de feu
- art de la Chine et du Japon post 10e siècle

Ca c'était pour les sujets de base, auxquels il faut ajouter :
- histoire des collections
- iconographie chrétienne
- techniques de création

Sans oublier les spécialités, les cours d'option et les cours de langue bien-sûr.

Mais bon, je l'ai voulu, je l'ai eu et je me rassure en me disant que le taux de réussite aux exams monte au fur et à mesure des années. L'espoir fait vivre...

jeudi 28 juin 2012

Enfin !

Vu hier sur la façade du Louvre


Maintenant que les affiches sont de sortie, on ne peut plus reculer.

mercredi 27 juin 2012

Petit dérapage final... suite et fin

Eh bien finalement, les oraux et le TP de peinture m'ont sauvé de ma mauvaise note d'écrit et la spé Peinture est dans la poche.
Ca y est ; je suis définitivement tranquille jusqu'au 11 septembre, sans révision et rattrapage à l'horizon. Ouf...

mardi 26 juin 2012

Bilan à un an

Allez, un an après la joie d'avoir réussi le test d'entrée, un an après avoir passé des heures à choisir une spécialité et un an après une multitude d'heures de cours, quel est le bilan de cette 1re année de premier cycle de l'EDL ?

D'abord, un sentiment de vraie satisfaction : c'était le bon choix. Je ne regrette qu'une chose, ne pas l'avoir fait plus tôt. En même temps je pense qu'il me fallait bien une année sabbatique pour réfléchir à mes priorités et choisir une nouvelle voie.
Les cours sont un vrai bonheur. Je m'attendais à des sujets passionants, mais je ne pensais pas que ce serait le cas dans certaines matières qui me sont a priori très culturellement étrangères : archéologie indienne, archéologie de la Chine, archéologie chrétienne. Et j'ai adoré ces matières ! Probablement grâce à des profs vraiment géniaux qui savent partager leur sujet et le présenter de manière abordable.
Les profs sont dans l'ensemble excellents dans leur domaine, même si certains mériteraient une petite formation pédagogique. Je voudrais particulièrement souligner mon prof de Cours de Synthèse en Peinture étrangère, Jérémie K., qui malheureusement nous quitte cette fin d'année, et qui a réussi à rendre abordable des artistes et des sujets tellement obscurs pour moi, comme "l'influence du Concile de Trente dans la peinture d'Annibale Carrache" ou "la sexualité du Christ". Je vais le regretter.
Côté élèves, là aussi, excellente surprise. J'avais un peu peur que l'intégration soit difficile avec la jeune majorité, mais tous sont extrêmement accueillants et surtout tellement matures. Je suis vraiment étonnée ; je ne me rappelle pas qu'on avait ce niveau de maturité quand j'ai quitté le lycée. Peut-être est-ce un signe que les adolescents sont de moins en moins des adolescents et de plus en plus vite des adultes. Dommage.
Dans les points positifs je ne peux pas oublier les résultats aux exams. La 1re année, et en particulier la session de mai, est réputée pour être un coupe-gorge, alors je suis ravie d'en sortir indemne.

Tout n'est pas absolument rose dans le monde des Bisounours néanmoins.
Du côté des améliorations possibles, un petit coup de pouce de l'administration pour donner des informations fiables ne serait pas un luxe. En clair, pour avoir une info sure, il vaut mieux la recouper entre l'administration, l'extranet, le forum des étudiants, le ouï-dire...
Pour ce qui est des cours, je dois reconnaître que je suis quand même restée hermétique à 2 matières : archéologie romaine et archéologie nationale. Les portraits romains où l'on reconnait les empereurs grâce à leur chevelure (pince à droite, fourche à gauche) et les tumulus de l'âge du bronze n'ont pas emporté mon enthousiasme.
Et puis les cours c'est bien, mais le par coeur, c'est moins fun. C'est la partie désagréable de l'apprentissage "à la EDL", même si c'est nécessaire. Dans un autre genre, l'exercice de la dissertation d'histoire de l'art est une épreuve en soi. Il faut arriver à conjuguer un plan intelligent, des connaissances précises, des exemples adéquats, un langage agréable, une grammaire indiscutable... en 3 heures.
Côté rythme, l'année a été chargée, surchargée, débordée, au point, je l'ai déjà dit, que j'ai plus travaillé que si j'avais eu un emploi, et que j'ai donc ironiquement visité moins d'expositions que je ne le faisais quand je travaillais. Il va falloir y remédier l'année prochaine avec une autre forme d'organisation, mais en même temps tous les étudiants sont d'accord pour dire que la 2e année est la pire de tout le 1er cycle. On en reparlera.
Pour finir une petite remarque pour tous les étudiants de l'EDL, et en particulier les plus jeunes. J'ai envie de leur dire : indignez-vous ! Ne vous laissez pas assomer par des profs qui profitent de leurs position pour vous asséner un rythme et du boulot par-dessus la tête. Vous aurez bien assez vite un patron qui le fera pendant 40 ans, alors utilisez votre pouvoir de contestation ; si vous ne le faites pas à 20 ans, vous ne le ferez jamais !

lundi 25 juin 2012

Petit dérapage final

Derniers oraux aujourd'hui : peinture étrangère, en l'occurence Renaissance italienne.
Bon, je suis tombée sur ça :

Giovanni Bellini, Retable de San Zanipolo
1470-1480, détruit, anciennement à Venise, église San Zanipolo
et ça :



Annibale Carrache, La boutique du boucher
1582-1583, Oxford, Christ Church Picture Gallery

Ca a été, sans être exceptionnel. En revanche mon 7/20 à l'écrit risque de me planter pour peu (et d'avoir à passer le rattrapage en septembre pour cette épreuve) ou alors ce sera un passage ras les fesses à 10,00.

Mais l'important, c'est que ce sont les vacances ! 11 semaines ! Je n'ai pas eu autant de vacances depuis... 18 ans ! Ca fait peur. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ?

mardi 19 juin 2012

Vocabulaire... suite

Dans la série "j'apprends de nouveaux mots ou j'apprends à écrire des mots que je connais mais que je n'avais jamais écrit et dont je découvre l'orthographe" en révisant pour mes exams, voilà une nouvelle série :

Dans la série "masculin et féminin"
- un aigle : gentil animal à plumes, becs et serres
- une aigle : ledit animal représenté sur un blason devient féminin, Dieu sait pourquoi.
- un geste : l'ensemble des mouvements que je peux faire avec mes mains, bras, tête...
- une geste : l'ensemble des exploits d'un héros

Dans la série "masculin ou féminin ?"
- un apogée : ça fait 43 ans que je suis persuadée que c'est féminin.

Dans la série "bordel, comment ça s'écrit, ça ?"
- Michel Ange, Michel-Ange (je crois que c'est celui-là), Michelange
- Moyen-Age, Moyen Age, Moyen-Âge, Moyen Âge : pour les historiens de l'art, c'est le dernier qui est le bon, mais pour les graphistes, en typographie on n'est pas censé mettre d'accent sur les majuscules.
- une hostie : je viens de découvrir le "h" du début. Alors j'ai pour excuse que je n'en ai jamais vu de près, mais je me pose quand même une question : pourquoi est-ce qu'on nous a rebattu les oreilles parce qu'il ne fallait pas dire un "naricot" alors qu'on dit une "nostie" en faisant la liaison ?
- un martyr, une martyre : personne qui a souffert le martyre
- un martyre : action de martyriser

Dans la série "mais qu'est-ce que ça veut dire ?"
- inarticulé = indistinct. Ex. : le fond de ce tableau de Caravage est inarticulé.
- un ocelle : tache ronde évoquant un œil sur l'aile d'un insecte, le plumage d'un oiseau, le pelage d'un mammifère. Et on l'utilise comme élément de décor dans le textile par exemple.

Et dans la série "ils se la jouent quand même ces historiens de l'art en utilisant des mots dont ils détournent le sens commun"
- publier une oeuvre : en gros ça veut dire qu'un mec l'a étudiée et a écrit un article ou un livre dessus. Mais bon, on publie un article, un livre, mais pas une oeuvre. Le pire c'est quand on dit "cette oeuvre n'est pas publiée" : ça sonne faux non ?
- fortune critique : historique des critiques d'une oeuvre ou d'un artiste
- repentir : adaptation de l'idée qu'on a fait quelque chose de mal. Quand un peintre se plante ou change d'avis, il reprend son tableau et ça peut créer un "repentir", une reprise qui se voit à l'oeil.
- raccourci : alors là, c'est le pompom ! Le raccourci c'est la capacité à représenter en 2D un volume 3D, la réduction que va subir une figure ou un objet représentés en perspective.
- décollation : joli mot pour dire décapitation
- crucifiement = crucifixion, mais il semblerait qu'on réserve "crucifixion" au Christ et que saint André ou saint Pierre aient eu droit à un crucifiement

Dont acte !

lundi 18 juin 2012

Allez, plus que 2

Ca y est, le gros morceau qu'étaient les 2 oraux d'arts de l'Islam est passé, et bien passé.
Ce matin 9h, 9 d'entre nous étaient stressés à l'entrée de l'amphithéâtre Rohan pour 2 épreuves chacun :
- un oral de Cours Organique sur un sujet tiré au hasard sur la dynastie mamluke : 20 mn de préparation + 20 mn de présentation. J'ai eu droit au "verre émaillé et doré", une des spécialités mamlukes. Sujet facile que j'avais préparé pour l'écrit il y a une semaine.
- un oral de Cours de Synthèse avec 5 clichés à reconnaitre et commenter parmi les oeuvres des dynasties safavide, moghole et ottomane

Assiette kubatcha safavide, Louvre

Coupe aux oeillets ottomane, Louvre

mosquée Selimiye, Edirne

Coupe à vin moghole de Shah Jahan, Londres, V&A

Mosquée du Shah, Ispahan

Les 2 se sont bien passés, et comme en plus on nous a donné nos notes de dissertation écrite et que j'ai eu un beau 16, c'est dans la poche !
Allez, plus que 2 oraux lundi prochain et ce sera VRAIMENT les vacances.

dimanche 17 juin 2012

Travailler en bibliothèque

En ce dimanche d'élection, après avoir rempli mon devoir de citoyenne zélée - en l'occurence particulièrement zélée puisque le scrutin est déjà joué dans ma circonscription avec un PS à 47 % au premier tour et l'UMP à un pauvre 18 % - je suis passée par ma bibliothèque de quartier dont j'ai déjà eu l'occasion de vanter les mérites.
Et là, dans un grand silence studieux, toutes les places sont prises par de futurs bacheliers révisant leur philo. J'ai une vraie tendresse pour tous ces jeunes qui se confrontent à la première grande épreuve de leur vie scolaire qu'ils croient, comme je l'ai cru dans le passé, une étape essentielle, même si cela reste de plus en plus un simple permis de continuer. Bref, bravo à tous pour cette application. Et en même temps je m'interroge : je n'ai aucun souvenir d'avoir bossé dans une bibli durant toutes mes études. En même temps, dans ma banlieue, La bibliothèque municipale était à 1h de marche ; ceci explique peut-être cela. Et puis je crois que je préférais travailler seule chez moi à l'époque. Depuis, j'ai expérimenté le travail en bibli à l'EDL, mais principalement parce que j'ai besoin des bouquins qui s'y trouvent, et je dois reconnaître que je travaille beacoup mieux à la bibli que chez moi.
Bon c'est pas tout ça, mais moi aussi j'ai un exam demain... Et bizarrement je ne suis pas du tout stressée. Sûrement le contrecoup de la première vague de résultats !

vendredi 15 juin 2012

Les dernières 48 h

J'ai expérimenté ces 2 derniers mois un phénomène étrange concernant les révisions pour les exams. Quand je reprends mes cours, calmement, les uns après les autres dans les semaines avant l'examen, rien ne rentre, ou du moins c'est l'impression que j'ai quand je commence à paniquer une semaine avant l'épreuve. Et bizarrement, dans les 48 h avant la date fatidique, tout semble remonter à la surface. Ca parait magique, même si je soupçonne que ça ne durera pas éternellement. Serait-ce le subconscient qui déverse son trop plein dans le conscient ? Serait-ce le travail de fond qui se transforme en connaissances de surface ? Aucune idée sur ce phénomène physico-chimique. En attendant, profitons-en.

samedi 9 juin 2012

11 semaines

Bon, ben finalement, je n'aurai que 11 semaines de vacances...
Mes dates d'oraux sont tombées : ce sera les 18 et 25 juin.

vendredi 8 juin 2012

Et de 3 !

La 3e partie des épreuves de fin d'année est passée : les écrits de spécialités.
Pour les quelques-uns à qui ça évoquerait quelque chose, voici les sujets que j'ai eu l'insigne honneur de traiter en 3 heures :

- Peinture, écoles étrangères : "Antonello de Messine à Venise, Antonello de Messine et Venise". Oui, on a un prof qui aime les sujets hyper recherchés...
Le sujet était vaste ; j'ai fait une première partie sur la situation artistique de Venise au 15e siècle dont je ne suis pas sure de l'utilité et il m'a manqué 30 minutes à la fin. Bref, pas terrible. Mais il parait qu'en première année, les profs sont très cools sur les épreuves de spé.

- Arts de l'Islam : "le complexe du sultan Hasan"
Sujet facile et prévisible. J'avais fait le plan de ce sujet ce matin. Ca devrait aller.

Allez, dernier round dans les semaines qui viennent (dates encore inconnues) avec les 4 oraux de spécialité. Et ensuite, à moi les 3 mois de vacances !

mercredi 6 juin 2012

Une vraie découverte

Après l'excitation des résultats d'examen hier, j'ai connu aujourd'hui encore une belle satisfaction, mais d'un autre ordre.
Cima da Conegliano : avant cette année, je n'avais jamais entendu de ce peintre, et à part quelques évocations très lacunaires en cours de peinture, c'est véritablement les affiches publicitaires de l'expo qui lui est consacrée au musée du Luxembourg qui ont titillé ma curiosité. Il se trouve que Cima, peintre vénitien de la fin du 15e siècle est directement contemporain de Giovanni Bellini, l'un des deux peintres que j'étudie cette année, et a été inspiré par Antonello de Messine, le pendant de Bellini. L'épreuve écrite de peinture ayant lieu demain, il semblait logique que j'aille voir cette expo avant.
Bien m'en a pris ! Parce que Cima, c'est ça :

Le repos pendant la fuite en Egypte avec saint Jean-Baptiste et sainte Lucie
vers 1496-1498, Lisbonne, fondation Calouste Gulbenkian
C'est le goût du détail d'Antonello de Messine, la prédilection pour les sujets religieux de Giovanni Bellini, le colorito de Titien. C'est simple, clair, précis, facile à comprendre, ça explose de couleurs, de paysages... C'est fabuleux. Ca me réconcilierait presque avec la peinture religieuse italienne.
En plus l'expo n'est pas trop longue et les tableaux sont magnifiquement mis en scène. Allez-y !

mardi 5 juin 2012

Jour J : les résultats

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
C'est bon, j'ai validé mes 3 blocs d'épreuves d'Histoire Générale de l'Art. Ah, ça fait du bien de se libérer de ce poids ! D'autant que seuls 122 élèves sur 450 ont fait de même. Les statistiques de la session de mai sont toujours aussi médiocres.
En plus je suis super contente, j'ai eu de très bonnes notes là où je ne les attendais pas forcément. Donc tout va bien et je dois finir de me préparer pour les écrits d'épreuves de spécialité (Arts de l'Islam et Peinture étrangère) qui pour moi ont lieu jeudi après-midi et vendredi après-midi et pour lesquelles je ne suis pas du tout aussi optimiste.
Mais qu'est-ce que ça fait du bien !

lundi 4 juin 2012

Venise sera toujours Venise

Voyage d'études de la spécialité Peintures : cette année, destination Venise, sur les traces de Giovanni Bellini, un des maîtres de la Renaissance vénitienne.

On a donc vu beaucoup de ça


et de ça


Temps chaud et presque toujours beau, touristes à gogo et toujours une ville sublime où on trouve encore des quartiers abrités des touristes où se déroule une vie de village et où le bateau est le seul moyen de transport. Quel bonheur de ne plus entendre et respirer les voitures ! Et puis des palais sublimes au coin de chaque rue, des églises dans lesquelles il y a toujours un chef-d'oeuvre (Titien, Véronèse, Bellini...), des musées où l'on navigue du Moyen-Âge à l'art contemporain, des pâtes et des pizzas divines. Bref, c'est le bonheur !