jeudi 29 décembre 2011

Vocabulaire... suite

Apprends de nouveaux mots avec l'Ecole du Louvre : ophidien, ithyphallique, aulique, protome ou protomé, courotrophe, orthostate, apotropaïque, chtonien...
C'est joli tout ça, mais ça veut dire quoi ?
Dois-je vous expliquer ce florilège de nouveaux mots rencontrés en cours dans la mesure où ils ont une utilité toute relative et où je suis sure que vous aurez du mal à les replacer dans vos réunions de boulot, dans vos cocktails, au bar ou en famille ?

Bon allez, rapido, et pour votre culture personnelle :
- ophidien : qui a rapport au serpent
- ithyphallique : joli mot pour dire en érection (si, si, on rencontre cette situation assez fréquemment dans la statuaire d'à peu près toutes les civilisations !)
- aulique : se dit d'un art attaché à des ateliers royaux
- protome/protomé : les profs et chargés de TD utilisent les 2 indistinctement (alors que pour le Larousse ils ont 2 significations différentes) pour évoquer un avant-train d'animal qui sort d'une sculpture en relief. Je ne suis pas sure d'être très claire là...
- courotrophe : qui porte un enfant dans ses bras
- orthostate : plaque de pierre dressée et sculptée
- apotropaïque : destiné à éloigner les mauvais esprits
- chtonien : qui renvoie à la vie souterraine

Bon, oui, j'apprends de nouveaux mots tous les jours, tel un écolier de primaire, mais en même temps, mon orthographe empire chaque jour à force de travailler uniquement sur ordinateur et de taper les cours à toute vitesse. Quelle misère pour moi qui ai toujours eu une orthographe de référence et qui était la terreur des rédacteurs d'agences de com !
Je ne suis pas sure que la balance soit en ma faveur.

dimanche 25 décembre 2011

Noël en peinture

Tous mes voeux de Noël à tous avec quelques images de l'hiver et de Noël vus par la famille Brueghel.

 
 

 

mardi 20 décembre 2011

Du fonctionnement des musées londoniens

Je suis maintenant habituée à faire la queue pour entrer dans les musées en France, à passer entre des portiques de sécurité, à faire entrer mes affaires dans une machine qui en dévoile l'intimité à un surveillant qui regarde à peine son écran, à voir des touristes bien imprudents se faire réprimander quand ils prennent des photos avec flash là où il ne faut pas ou quand ils touchent une oeuvre.

A Londres, tout le contraire.
On entre dans les musées nationaux sans aucune espèce de contrôle. Les gardiens sont quasi inexistants dans les salles et ne semblent pas franchement préoccupés par les visiteurs. Les touristes prennent des photos à peu près partout et touchent les oeuvres (les sculptures, pas les peintures quand même !) sans vergogne.

C'est très perturbant pour moi.
Est-ce simplement le côté libéral de l'Angleterre qui fait qu'on laisse à chacun le soin de gérer ses actions sans contrôle de l'Etat ou n'est-ce que les effets colatéraux de la crise qui font que l'on n'emploie plus de gardiens ?

That is the question.

vendredi 16 décembre 2011

Shocking

Je suis depuis moins de 6 heures à Londres, et déjà j'ai été étonnée, voire interloquée par une chose essentielle : les Anglais traversent au passage piéton quand le feu est rouge ! Qu'est-ce que c'est que ça ? Les Anglais ont toujours été les chantres du respect des feux de circulation, du rapport piéton/voiture, mes modèles, mes maîtres. Je les citais en exemple pour leur comportement exemplaire par rapport aux délinquents de la rue que piétons et conducteurs sont en France : un monde s'écroule ! 

En revanche, ils sont toujours aussi cinglés :
- J'en ai croisé un qui écrivait ses cartes de voeux assis sur une banquette de la salle d'arts de l'Islam du British Museum
- J'ai trouvé des livres de cuisine et de déco dans la librairie du British Museum
- Je suis rentrée dans le musée comme dans un moulin, sans aucune espèce de contrôle
- La nuit tombe à 16h30, décalage horaire oblige
- Les employés de banque portent des chapeaux de Père Noël
- Et aujourd'hui c'est Black Friday, la soirée où tous les employés de bureau fêtent la fin de l'année, vont au pub, se bourrent un peu plus que d'habitude et où les services d'urgence ont 25 % d'interventions en plus que d'habitude

Mais heureusement il reste quelques piliers rassurants :
- les vendeurs des magasins sont aimables et souriants, une chose qu'on a oublié chez nous depuis longtemps
- et la ville a toujours ce petit quelque chose d'attirant, d'excitant, de fascinant.

J'adore Londres.

mercredi 14 décembre 2011

Mon meilleur ami

Pour les 2 mois qui viennent, mon meilleur ami, c'est lui :

Antonello de Messine, Christ à la colonne, Paris, Musée du Louvre

Je dois rendre un dossier et faire un exposé sur cette oeuvre, ce qui, pour quelqu'un qui n'est pas une fan absolue de peinture italienne et encore moins de peinture religieuse est une gageure. Mais quand je l'ai vu, j'ai craqué. Il est trop beau.

lundi 12 décembre 2011

Sciences Po m'interviewe

La soeur d'une étudiante de l'EDL est à Sciences Po et fait actuellement avec un groupe d'élèves une étude sur la réorientation professionnelle. Elle a donc trouvé intéressant de m'interroger pour essayer d'identifier quelles étaient les raisons de ce changement de cap, les motivations, les difficultés, les réactions de l'entourage, le bilan après quelques mois...

Je me suis donc épanchée comme chez le psy pendant une heure pour expliquer comment je suis toujours super heureuse d'avoir fait ce choix, que finalement l'entourage personnel et professionnel a eu une réaction plutôt très encourageante et que je recommande à tous ceux qui travaillent depuis 10 ans de se poser les bonnes questions sur leurs choix, sur ce qu'ils ont vraiment envie de faire, ce qui les passionne.

Ce travail est parrainé par Alain Genestar, Directeur du Publication du magazine Polka qui en reprendra une partie au printemps dans ses colonnes.
A moi la célébritude........ peut-être !

dimanche 11 décembre 2011

Visiter une expo : une nouvelle expérience

Mon nouvel emploi du temps ne me permet malheureusement pas de voir autant d'expositions qu'avant (c'est un comble !) mais en même temps, je me rends compte que je n'aborde plus les expositions de la même manière.
Pour comprendre cela il faut revenir un peu en arrière et dans la sphère professionnelle.
Quand on fait des études de marketing, on vous explique en général qu'on s'attache aux produits qu'on est censé promouvoir. Quand vous êtes sur les bancs d'une école de commerce, vous vous dites surtout que s'attacher à un sac Vuitton est sûrement plus facile que s'attacher à un paquet de pâtes, un baril de lessive ou un lot de piles (comprenne qui pourra !). Donc quand on dit aux autres qu'on s'est successivement occupé de promouvoir des fibres textiles synthétiques, des semences de maïs, de l'outillage professionnel et des sacs de mortier, c'est rare que l'enthousisame soit la première réaction de vos amis. Et bien si, je vous le dis, il est possible de s'attacher à un burineur ou à un sac de mortier !

De la même manière, je ne pensais pas que je pourrais un jour m'intéresser à une céramique du Proche-Orient, une frise de temple grec ou un sarcophage romain. Et bien si, c'est possible !
Je me suis rendu compte de cela lors de ma visite de l'exposition  Giacometti et les Etrusques à la Pinacothèque de Paris. A priori, les Etrusques, je n'y connais rien, je n'ai encore eu aucun cours sur cette civilisation et il y a peu, je ne savais même pas où ils avaient vécu et à quelle époque. Mais en visitant cette expo, les connexions se sont faites automatiquement avec la civilisation grecque, la civilisation égyptienne et la civilisation romaine à laquelle ils sont liés et que j'ai étudiées. Et c'est un vrai bonheur quand vous comprenez tout ce qu'on vous explique dans une expo : à quoi sert une oenochoé, ce qu'est le bucchero, pourquoi on utilisait des vases canopes...

Visiter une expo est aussi une nouvelle expérience car tout comme un chef de produits de chez Colgate passe systématiquement dans le rayon dentifrice en faisant ses courses pour voir si les concurrents n'ont pas imaginé quelque chose de nouveau, je ne peux m'empêcher de détailler et de commenter mentalement les oeuvres que j'ai devant moi. C'est un gros handicap si vous voulez visiter une expo en une heure, mais c'est aussi une très agréable façon de réviser en même temps ses cours.

Dernière expérience nouvelle en visitant une expo : le sourire qu'on a sur les lèvres en entendant les commentaires plus ou moins avisés des autres visiteurs...

samedi 3 décembre 2011

Réponse du quiz

Les plus perspicaces, qui n'ont pas triché en allant regarder dans le dictionnaire, auront découvert quels sont les genres de "oeuvre" et de laque" : les 2 ont un double genre.

On dit "une laque" quand on parle de la matière et "un laque" quand on parle de l'objet, comme la petite boite chinoise avec de jolis décors.

On dit "une oeuvre" (une peinture, une sculpture, un livre) mais on dit "un oeuvre" pour parler de l'ensemble de la production d'un artiste : l'oeuvre sculpté de Michel Ange

 
Bizarre non ?

mardi 29 novembre 2011

La timidité des ados

Je suis frappée depuis quelques semaines par la timidité de certains élèves de l'EDL, la majorité à vrai dire.

J'avais déjà été surprise lorsqu'avant la rentrée nous avions organisé via le Forum des étudiants une réunion informelle des "admis" afin de se connaître un peu et où certains avaient prévenu avant de venir que s'ils restaient muets pendant la réunion, il ne fallait pas s'inquiéter ; c'était juste une question de timidité.
J'en ai la confirmation depuis car en TP et en TDO, les seuls cours où nous avons vraiment l'occasion de nous exprimer, d'intervenir, de répondre aux questions des profs, nous ne sommes que quelques-uns à saisir cette opportunité, pourtant plus qu'utile. Pour tout dire je n'ai jamais entendu la voix de certains étudiants et je me demande comment ils font pour lever leurs doutes à propos d'un cours sans poser de questions.

Aujourd'hui, c'était le summum en TP.
Nous préparons un petit exercice en mini-groupes et la prof demande à une jeune étudiante d'exposer les réflexions de son groupe. Et là on l'a senti totalement tétanisée, incapable d'aligner deux mots ou de parler assez fort pour se faire entendre de la dizaine d'élèves qui se trouvaient là.
les cours sont donc très calmes et j'ai parfois un peu l'impression de me faire remarquer en posant des questions. Heureusement, j'ai quelques alliés qui se comptent sur les doigts de la main !

A contrario, les mêmes étudiants peuvent être particulièrement prolixes sur Ia toile ou en dehors des cours : syndrôme de la génération internet qui se sent protégée par son écran ? Peur de dire des bêtises ? Malaise de se sentir dans un monde de "grands" alors qu'on sort de structures où on était les plus âgés ? Peur des profs (qui ne sont franchement pas méchants) ?
J'imagine que j'ai dû être comme cela mais j'avoue n'en avoir aucun souvenir. Certains pourront peut-être témoigner ? A moins que je n'aie été qu'une insatiable bavarde depuis toujours !

Parfois, il fait bon ne plus être adolescent ! La maturité, l'expérience et un certain nombres d'interventions devant des publics divers et variés ont au moins eu quelque chose de bon !

dimanche 27 novembre 2011

Portes ouvertes

Venez découvrir l'Ecole du Louvre lors des Portes Ouvertes qui auront lieu le samedi 3 décembre de 11h à 18h.
Vous pourrez y découvrir l'école, son cursus, ses débouchés (!), des présentations sur certaines oeuvres...

Le programme : Journée portes ouvertes

samedi 26 novembre 2011

Déjà Noël

Petit coup de déprime en rentrant chez moi ce soir : l'Intermarché en bas de chez moi a mis ses premiers sapins en vente.
Des sapins ! Un 26 novembre ! Comment vont-ils encore être d'aplomb à Noël ?
Y'a plus de saison ma brave dame !

Se réjouir des petites choses

Cette semaine, 3 cours annulés pour cause de profs absents.
3 cours annulés = du temps libre en rab = rattrapage du travail en retard = un week-end quasi totalement vide = une expo + un ciné + du shopping rien que ce samedi.

Le bonheur, c'est simple comme 3 profs absents

Questions annexes :
- Quelle est cette hécatombe chez les profs de l'EDL ? Depuis la rentrée, j'en suis à 5 cours annulés...
- L'histoire de l'art est-elle une discipline si épuisante que les profs tombent les uns après les autres ?

mercredi 23 novembre 2011

Révolte

Ce matin, cours de technique de l'argile en amphi.

La prof avance en insistant lourdement sur les fautes d'orthographe et de grammaire incessantes qu'elle trouve dans les copies.
"On dit UNE argile."
"On dit UN engobe."
"On dit la technique des figureS noireS."
Sur ces points je la comprends parfaitement ; ça doit être absolument décourageant de trouver ce genre de fautes dans 200 copies.

En même temps elle n'a pas été super fine en insistant sur le fait que "les copies de la session de rattrapage de septembre, c'est toujours un peu... particulier". En déchiffré : les élèves qui passent la session de rattrapage ne sont pas des lumières (pour rappel, la session de rattrapage, c'est les 3/4 des élèves !).

Et là, il y en a un qui a pété les plombs, qui s'est levé et qui lui a dit : "Vous ne pouvez pas nous parler comme ça !".
Personnellement je trouve que sa remarque n'était pas justifiée, mais surtout, s'il avait envie de lui faire part de son mécontentement, il aurait mieux fait de lui en parler à la fin du cour, ce qu'il a fait d'ailleurs sur la forte insistance de la prof, ou d'en parler à l'administration.

En tous cas ça a complètement déstabilisé la prof qui a fini le cours en butant sur les mots.


Spécial Valérie : tu vois, il n'y a pas que toi qui fait des quiz sur le genre des mots !
Je vous soumets le quiz de Valérie auquel j'ai répondu il y a peu pour tester si j'étais une bonne EDLienne : quels sont les genres de "oeuvre" et de "laque" ? Attention il y a un piège !
Réponse dans un prochain post.

mardi 22 novembre 2011

Des vacances au British Museum

Comment légitimer 5 jours de vacances à Londres avant Noël ?
Facile : à Londres il y a le British Museum, la National Gallery, la Tate Gallery, la Tate Modern, le Victoria&Albert Museum... Et dans ces musées il y a un maximum d'oeuvres en rapport avec mes cours d'archéologie orientale, indienne, égyptienne, grecque et de peinture italienne.
Donc en clair, je ne pars pas en vacances, mais je vais commencer mes révisions 5 mois avant les exams !

En plus nos amis anglais ont la délicate attention d'ouvrir presque gratuitement tous leurs musées ; je vais donc pouvoir faire porter mes dépenses sur une ou deux comédies musicales, histoire d'équilibrer le plaisir et le travail.

Seul regret, l'expo de Vinci de la National Gallery est overbookée. Plus une place disponible en réservation à l'avance et comme je ne suis pas sure de vouloir faire 3 heures de queue, je me contenterai d'ouvrir les livres pour voir ça :

collection particulière

ou ça :
La vierge aux rochers, Londres, National Gallery

Et puis il nous reste Monalisa, même si je ne comprendrai jamais ce qu'on lui trouve à celle-là ! 

samedi 19 novembre 2011

Alerte

Vendredi 18 novembre, musée du Louvre, vers 15h00, notre TDO d'archéologie égyptienne est déjà bien entamé et nous venons de démarrer le commentaire écrit d'une statuette de Néfertiti.
Comme assez fréquemment, une annonce a lieu au micro et, oh surprise, pour une fois il ne s'agit pas de ne pas toucher aux oeuvres ou de faire attention aux pickpockets, mais de lancer un avis général aux gardiens car une oeuvre vient d'être volée !
Notre chargée de TD très zen nous indique que ça arrive régulièrement et qu'ils vont fermer toutes les entrées et les grilles pour ne laisser entrer ni sortir personne pendant un temps... indéterminé. Pas très grave pour nous puisqu'il nous reste encore 1h30 de TD mais si vous vouliez sortir à ce moment là, c'est râpé.

Franchement, piquer une oeuvre dans le Louvre ! On se demande :
- comment c'est possible ?
- et à quoi ça sert ?

Mais il parait que de nombreuses oeuvres ne sont pas en vitrine ni sécurisées et que d'ailleurs la plupart des gardiens (comme des chargés de TD) savent très bien comment les prendre : ça rassure !
Tout cela pour alimenter les intérieurs de collectionneurs peu scrupuleux qui ont en général les moyens mais savent que ces oeuvres n'arriveront sûrement jamais sur le marché.

Que prendre au Louvre ?
Une sculpture romaine : trop lourd !
LE morceau de frise du Parthénon : trop visible !
Un tableau de Delacroix : difficile à revendre !
Un sceau-cylindre akkadien : tout le monde s'en fout !
Personnellement je pencherais pour une statuette égyptienne, celle-là par exemple :

Statuette de Nefertiti

C'est petit, c'est mignon, c'est stylé, ça fait bien sur la cheminée.

On ne sait pas comment ça a fini, mais on a pu sortir sans problème.
Il parait que parfois, le(s) voleur(s) abandonnent leur larcin ailleurs dans le musée pour ne pas se faire prendre. Une course au trésor serait donc une bonne idée pour identifier toutes les oeuvres qui ne sont pas à leur place...

jeudi 17 novembre 2011

Première note

Premier devoir rendu, une composition d'espagnol faite à la maison, et première note officielle rendue : 19/20

Bon d'accord, c'est de l'espagnol et ce n'est pas avec cela que je vais réussir mon année ! Mais quand même, ça fait toujours plaisir.
Et puis c'est bizarre d'avoir à nouveau des notes !!! Ca faisait 18 ans...

jeudi 3 novembre 2011

Les auditeurs... libres

Auditeur : personne, en général de sexe féminin, âgée de 60 ans minimum, intéressée par l'histoire de l'art et pouvant dépenser une somme non négligeable pour assister à des cours à l'école du Louvre.

Ca y est, je les ai rencontrés !

On m'avait dressé un tableau plutôt défavorable des auditeurs libres de l'Ecole du Louvre et je dois rétablir la vérité :
- ils ne sont pas si vieux que ça : je dirai que la moyenne d'âge est d'environ 70 ans !
- conséquence de l'âge : je me suis fait éjecter de ma place lors du dernier amphi parce qu'elle était réservée aux (élèves et) auditeurs handicapés. Je ne vous mens pas : il y a 10 à 12 places réservées aux handicapés dans ce cours. Et bizarrement, pendant les cours où il n'y a que des élèves, je n'ai jamais vu les mêmes petits pannonceaux pour réserver des places pour les élèves handicapés.
- la population est quasi exclusivement féminine : est-ce que les femmes s'intéressent plus à l'histoire de l'art ou est-ce qu'à cet âge, la gent masculine est déjà sous-représentée dans la société ?
- croyez le ou pas, mais en 3 cours, 4 téléphones portables qui sonnent... et ce sont les téléphones de qui ? Non, non, pas des jeunes cons qui oublient de les couper, mais des auditeurs !
- vous voulez une place dans une salle ou un amphi lors d'un cours avec des auditeurs ? Arrivez au moins 1/2 heure à l'avance. Sinon, vous pouvez être sûr que les extrémités des rangs seront occupées ; ça serait trop simple d'occuper le milieu des rangs pour que ceux qui arrivent ensuite puissent s'asseoir sans déranger tout le monde
- un siège pour un auditeur, un siège pour un manteau : c'est normal. "Je suis très chargée, vous ne pouvez pas vous asseoir à côté ?" me dit la brave dame qui ne veut pas enlever son manteau du siège à côté d'elle.
- le prof n'a pas terminé son cours, mais c'est l'heure ? Pas grave, on sort de la salle. Question : qu'est-ce-qu'un auditeur retraité qui a payé pour assister à ce cours peut avoir de plus urgent à faire que de rester 3 minutes de plus pour écouter la fin du cours ? Ca me dépasse !
- mais je crois que le plus perturbant c'est de se retrouver sur une rangée remplie d'auditeurs qui ne notent rien alors que vous trimez pour noter tout ce que le prof raconte.

Bon on ne s'énerve pas tout de suite...

dimanche 30 octobre 2011

Le cas du sac

J'ai un vrai problème du à l'incompatibilité entre mes 2 passions : l'art à l'Ecole du Louvre et les sac à main.

De quoi elle nous parle ? (oui, j'ai un 6e sens et j'entends vos réactions en même temps que vous lisez cet article).

Je suis une fan de sacs à mains. Et même si je me suis bien calmée ces dernières années, j'en ai une collection indécente, de quoi en changer toutes les semaines pendant un an.
Oui je sais, ça peut paraître futile à certains, mais chacun ses plaisirs : pour certaines ce sont les chaussures, les fringues ou les bijoux, pour d'autres les montres ou les voitures, moi ce sont les sacs à mains.

Mais depuis ma rentrée à l'EDL j'ai un vrai problème : je suis obligée de prendre une sacoche pour transporter mon ordi, mes cours, mes livres... et je ne veux pas prendre de sacà main en plus pour des raisons d'encombrement et de poids. Donc, chaque dimanche, seul jour où je n'ai pas cours, je me rue sur un sac pour changer du quotidien, mais bon, je suis en manque ! mes sacs me manquent !

Comment résoudre ce problème existentiel ?

vendredi 28 octobre 2011

Pause vacances

Ce n'est pas parce qu'on n'a pas de vacances qu'on n'a pas le droit de s'évader.A chaque cours de synthèse d'arts de l'Islam, j'ai une subite envie de partir en vacances en Inde, à cause de choses comme cela...


Mausolée d'Humayun à Delhi

mardi 25 octobre 2011

Bibliothèques municipales

Ma première salve d'études ne m'a jamais donné l'occasion de fréquenter les bibliothèques municipales. En revanche, la largeur de la palette de sujets étudiés à l'EDL m'oblige à aller trouver des ressources sur les Mamluks, le néolithique ou l'empire Satavahana dans les étagères des bibliothèques municipales parisiennes.

J'ai bien démarré avec la bibliothèque Marguerite Duras qui se trouve juste à côté de chez moi dans le 20e arrondissement. C'est une des dernières nées des bibliothèques parisiennes puisqu'elle a tout juste un an. Elle est grande, lumineuse, avec des livres neufs, très bien pourvue au niveau des rayons histoire et histoire de l'art, entièrement informatisée. Elle comporte des espaces de lecture agréables avec des sièges colorés. Et en plus le rayon histoire de l'art est toujours vide de monde et les livres en général disponibles.
Bon début.

Seulement, j'ai ensuite commis la "maladresse" d'aller visiter 4 autres bibliothèques pour y prendre des livres non disponibles dans "ma" bibli : elle est parfaite mais ils ne peuvent quand même pas avoir tous les titres de la production d'histoire de l'art !
Et là, j'ai déchanté : des bibli vieillottes, encombrées, poussiéreuses, sombres, avec des livres qui sentent le renfermé ou la cigarette.
Je suis donc obligée de remercier la Mairie de Paris et la Mairie du 20e qui a mis sur ma route son navire amiral avec cette toute nouvelle bibliothèque.

Ah, et j'oubliais : le personnel des bibliothèques municipales !
Comment dire... sans être trop méchante ? C'est l'image la plus caricaturale qui soit de l'administration : ils sont gentils, mais franchement pas pressés, pas stressés, nonchalants. Des gens qui ne pourraient pas travailler dans le secteur privé avec son cortège d'urgences et de stress. Tant mieux pour eux. Personnellement, ça me rendrait folle de travailler dans cet environnement.

samedi 22 octobre 2011

Bilan à mi-semestre

Voilà 6 semaines déjà que les cours ont commencé et même si nous, pauvres étudiants de l'Ecole du Louvre, n'avons pas droit à des vacances de Toussaint, il est temps de faire un petit bilan à mi-semestre.

2 mots clés : fatigue et satisfaction

Satisfaction, car les cours d'histoire générale de l'art, les TDO, les cours de spécialité, les cours de langue ou d'épigraphie tiennent leurs promesses. Je suis émerveillée par les oeuvres de l'orient ancien et de l'Islam, agréablement surprise par la civilisation égyptienne que je trouve plus abordable que je ne le pensais. Même les TDO d'art paléochrétien m'ont plû, et ce n'était pas gagné ! Je découvre l'épigraphie akkadienne et j'ai une prof d'espagnol d'une énergie débordante, nécessaire pour un cours qui a lieu de 18h45 à 20h15 !
Sur le fond, c'est le bonheur total.

Le revers de la médaille, c'est la fatigue. On m'avait prévenu (l'administration, les anciens élèves) qu'il fallait bosser beaucoup, mais je ne pensais pas que je passerais autant de temps sur un cours ou un TDO. Mes nuits sont trop courtes et je n'ai plus trop le temps de lire autre chose que des livres en rapport avec le cours, ni d'aller faire un peu de sport pour me vider la tête. Heureusement, je n'ai pas encore renoncé au ciné ni aux expos, mais en général elles ont toujours un rapport avec les cours, donc est-ce vraiment un loisir ? J'en parlerai dans un prochain article.
Mon organisation de travail se met peu à peu en place et je perds déjà moins de temps mais je ne pensais pas que je travaillerais plus que quand j'avais un emploi !
Bon en plus le gros rhume de cette semaine n'a rien arrangé, mais c'est vrai que c'est dur. La prépa étant loin, je ne me rappelle plus bien du rythme de travail que j'avais alors. Mais ce qui est sûr c'est que mon corps se rappelle que je n'ai plus le même âge et plus la même récupération !
Grand respect donc pour ceux qui travaillent en même temps que les études ou qui sont en double cursus.

Donc l'objectif des prochaines semaines c'est : ne pas tomber malade, ne pas rater de cours, travailler au fur et à mesure, ne pas perdre de temps...

lundi 17 octobre 2011

Islam quand tu nous tiens

Il a suffi de quelques photos dans le premier cours d'arts de l'islam pour que je sache j'avais choisi la bonne spécialité.

Samarkand


Delhi

Afghanistan

Qui peut résister à ça ?

samedi 15 octobre 2011

Insatisfaction et satisfaction

Ces vendredi et samedi, premiers "exercices peut-être notés" : le commentaire de cliché en TDO d'Egypte et TDO d'art paléochrétien.
L'exercice consiste à commenter une oeuvre :
- en en donnant le cartel : nom, dimensions, matière, provenance, datation, lieu de conservation (ça c'est facile puisqu'on a les objets devant nous et qu'on est au Louvre, mais encore faut-il y penser !)
- en le décrivant en détail
- en le commentant : style, mode de réalisation
- en le remettant dans son contexte historique
- en le comparant à d'autres oeuvres connues
Tout ça en 10 minutes. Tout ceux qui ont déjà fait ça peuvent vous dire que 10 minutes, c'est pas court, c'est quasi impossible.

En Egypte, la chargée de TDO a été cool et nous a demandé un commentaire d'une stèle funéraire qu'on avait déjà vue.


Je l'ai pas mal décrite et analysée mais je me suis joliment plantée sur la datation et certains éléments d'interprétation. Et j'ai retrouvé ce sentiment désagréable de stress que j'avais oublié depuis de nombreuses années où on se remémore pendant toute la soirée ce qu'on a fait de mal dans ce petit exam.

En paléochrétien, on a eu un sarcophage qu'on n'avait pas vu mais très similaire à des oeuvres commentées


Là ça s'est beaucoup mieux passé et j'ai à peu près tout maîtrisé. Mais bizarrement le sentiment de satisfaction du jour a duré beaucoup moins longtemps que le sentiment d'insatisfaction de la veille ! Je serais pas un peu maso ?

"Exercices peut-être notés" disais-je donc au départ.
Alors oui, le système de notation de l'EDL est tel que pour l'ensemble de nos scéances de TDO, soit environ 40 sur l'année, on a au final seulement une note à l'oral et une note à l'écrit dont on aura connaissance fin mai seulement : j'adore cette attente...
Donc, les chargés de TDO nous interrogent tous à l'écrit plusieurs fois en en notant certains seulement et quelques uns à l'oral, et l'administration fait un mix de tout celà pour sortir une note à la fin. C'est très nébuleux ; personne ne comprend vraiment comment ça marche et personne n'est vraiment capable de l'expliquer.
Ce qu'il faut surtout se dire c'est que ces exercices servent aussi grandement à préparer les séries d'épreuves de commentaires de clichés des épreuves de fin d'année.


mercredi 12 octobre 2011

Le résultat des examens

Les résultats de la session de rattrapage de septembre des premières années 2010-2011 sont arrivés la semaine dernière : 87 reçus sur 317 présents aux exams.
Pour rappel : les résultats de la session de mai avaient permis à 90 étudiants de passer en deuxième année.

Donc : 90+87 = 177 reçus sur plus de 400 étudiants de première année !!!

On est zen, on ne stresse pas, on ne s'inquiète pas...

mardi 11 octobre 2011

Petit incident

Hier, petit incident en cours d'archéologie orientale.
La prof, déjà passablement énervée par les retardataires qui sont entrés dans l'amphi pendant les premières 20 minutes du cours, a dû s'interrompre lorsque le service de sécurité a fait irruption pour évacuer un intrus qui était entré et écoutait le cours, très discrètement il faut le dire.

L'évacuation s'est passée à peu près tranquillement, mais il a quand même lancé bien fort et plusieurs fois avant de partir : "Ishtar et tout le bordel là, c'est pas des Dieux, c'est des génies !" (le cours portait sur les sceaux de l'empire d'Akkad).
Ce à quoi la prof a répondu, une fois sa sortie effective, "oui, c'est le bordel effectivement !". Détendue Agnès...

samedi 8 octobre 2011

Premiers TDO

Ca y est, j'ai eu mes premiers TDO.

TDO : Travaux Dirigés devant les Oeuvres

Les TDO sont le complément logique des cours d'histoire générale de l'art en amphi. Ils se déroulent dans les musées, devant les oeuvres, avec un chargé de TDO qui détaille une sélection d'oeuvres sur un sujet précis.
Objectif : décrire et analyser l'oeuvre, identifier l'iconographie, la replacer dans un contexte historique, faire des parallèles avec d'autres oeuvres existantes.

Pour l'instant, les sujets étudiés dans mon groupe de TDO sont l'antiquité égyptienne et l'archéologie chrétienne au musée de Cluny et au Louvre.
Ca tombe bien : 2 sujets qu'on n'a pas encore abordé en cours d'histoire générale de l'art !!!
Et oui, organiser des TDO en groupe de 20 pour 450 élèves, c'est pas simple ; alors pas possible de faire correspondre pour tout le monde les sujets des TDO et les sujets des cours d'amphi.

2 TDO = 2 chargés de TDO avec des méthodes très différentes

Pour l'une, des oeuvres, des oeuvres, des oeuvres : elle parle, on regarde, on note.
Petite sélection d'oeuvres du département des Antiquités égyptiennes du Louvre :








Pour l'autre, plus posé, plus calme, l'histoire et l'histoire de l'art comme dans un cours magistral, mais en petit groupe : l'histoire chrétienne de Jésus à l'an 800 ans en 1h30. Un bel exploit !
Une autre sélection :





J'ai la chance d'être dans un groupe peu fréquenté (10 élèves) car ayant lieu les vendredis après-midi et les samedis matin.

Donc la prochaine fois que vous voyez un groupe de jeunes en train de gratter comme des malades assis par terre au Louvre, je pourrais bien en faire partie.
PS : pour vous repérer, vous devriez aussi voir des touristes en train de nous photographier. Je ne pensais pas un jour devenir une attraction touristique parisienne !

mercredi 5 octobre 2011

Profs

La 4e semaine de cours s'achève et j'ai déjà pu avoir une vision assez large de notre panel de profs.
Côté profil général, ils sont tous conservateurs, chercheurs ou enseignants avec les avantages et les inconvénients de chacun de ces métiers. Quand on est conservateur, on n'est pas forcément pédagogue, même après 10 ans de cours en amphi et quand on est enseignant on est peut-être trop pédagogue et on fait moins passer sa passion. Mais côté passion, globalement, je pense que les étudiants de l'Ecole du Louvre sont rarement là par hasard, donc ça compense.

Ici c'est comme au collège ou au lycée où à la rentrée vous demandez aux autres "t'as qui en maths ? Monsieur Martin ? Ahhh vous allez souffrir ". Pendant l'été le forum des étudiants de l'Ecole m'a permis d'avoir une vision assez détaillée de la majorité des profs de l'Ecole et donc de la classification qu'on peut en faire :

Ceux dont personne ne parle et dont on se demande si la matière enseignée a vraiment de l'importance.
En "Histoire des collections" par exemple, sujet qui me semblait a priori intellectuellement intéressant, Françoise M. : vous avez dit soporifique ?

Les sympas et rigolos
Dans cette catégorie rentre incontestablement Laurence T., qui, en cours de méthodolopgie d'analyse des oeuvres, a réussi à nous faire une magnifique comparaison illustrée entre la statuaire antique et les mannequins des défilés de mode.
Elle a toujours un bon mot pour détendre l'atmosphère et un petit côté "maman" des élèves.

Les stars
  • Agnès B., LA Agnès B., noooon pas celle des fringues, mais celle de l'EDL : un mythe. Avec elle, l'archéologie orientale devient une matière maudite pour certains et délectable pour les autres, dont je fais partie. En 2 cours, elle a réussi à me faire douter de mon choix de spécialité et à me demander si je ne devrais pas envisager de réintgérer l'archéologie orientale dans ma short list.
  • Maximilien D., archéologie chrétienne, que nous croiserons en mars seulement
  • Jean-Luc B., notre futur egyptologue
  • Thierry Z., archéologie de l'Inde : des cours posés, des exemples longuement explicités. Ses cours sont une vraie pause de plaisir dans la semaine. Le dernier portait sur la période védique (les aryens) et la vie de Buddha, un pur bonheur ! Et en plus il fait partie des profs que nous aurons encore en 2e année. Seul hic, les résultats à ses épreuves d'exams sont souvent dramatiques et très pénalisant dans la réussite d'une année. Pour illustrer, lors de notre dernier cours, alors qu'il venait de nous dire que les résultats de la session de rattrapage de septembre de première année étaient catastrophiques, il nous glisse dans le courant du cours : "vous verrez ça quand vous serez en 2e année" et non "vous verrez ça l'année prochaine". Sans commentaire !

Les petits nouveaux
Anaïs B., jeune conservatrice au musée d'Archéologie Nationale qui tente de nous inculquer la substantifique moelle de ce qui s'est passé en matière d'art entre le paléolithique et les mérovingiens. Autant dire qu'elle a du boulot ! On sent que c'est sa première expérience d'enseignement d'envergure : elle a l'air toute timide, balbutie un peu son cours, mais en contrepartie elle a un cours bien structuré.

Au final donc, un panel assez varié.

dimanche 2 octobre 2011

Petite pause plaisir

Raphaël
Portrait du pape Léon X
Florence - Galerie des offices

Petite pause plaisir avec ce portrait de Léon X par Raphaël, que j'aime tout particulièrement pour le traitement de la cape et du couvre-chef du pape : velours, fourrure, moirure, ombre et lumière... Tout ce que j'aime !

mercredi 28 septembre 2011

Premières impressions

Après presque 3 semaines de cours, il est temps pour un premier retour sur les impressions que me procurent la vie d'étudiante à l'Ecole du Louvre.

D'abord, pour ceux qui en auraient douter, je suis toujours aussi enthousiaste à l'idée d'étudier l'histoire de l'art. Au contraire, les premiers cours me font même remettre en question mon choix de spécialité : l'archéologie orientale, sur laquelle je m'étais longuement penchée pendant l'été, mais que j'avais lâchement abandonnée au profit de la peinture étrangère, me refait à nouveau les yeux doux grâce à Agnès Benoit, une prof dont je vous reparlerai dans un prochain message. Heureusement, le système de l'école nous permet de choisir définitivement nos spécialités vers mi-décembre seulement ; je vais donc pouvoir assister aux premiers cours des spécialités entre lesquelles j'hésite encore afin de choisir en toutes connaissances de cause.

Côté ambiance, c'est particulièrement studieux je trouve.
Bon évidemment, les cours en amphi ne se prêtent guère aux débordements, mais je trouve la population Edlienne de 1re année particulièrement concentrée : l'effet du début d'année ? La "sélection" d'éléments studieux à l'entrée ? L'intérêt choisi pour les sujets étudiés ? En même temps j'ai une très mauvaise base de comparaison : après 2 ans de prépa, notre seule envie en arrivant en Ecole de Commerce c'était de faire la fête !
Rendez-vous dans quelques mois pour voir si tout le monde est encore aussi motivé.

Les cours en amphi donc, puisqu'on en parle. Une grande nouvelle expérience pour moi. 450 personnes dans un amphi qui écoutent en tentant tant bien que mal de noter la substantifique moelle de la connaissance des intervenants universitaires et conservateurs. N'y aurait-il les cliquetis des claviers d'ordinateurs de ceux qui ont choisi ce système de prise de notes, dont je suis, on entendrait les mouches voler dans les rangs.
Ambiance feutrée dans le très bel et neuf amphi Rohan, des tablettes minuscules en profondeur où on peut à peine poser son ordinateur, des tablettes beaucoup trop hautes pour pouvoir respecter les règles élémentaires de la bonne posture à avoir quand on tape sur ordinateur (tendinite du poignet à prévoir d'ici quelques semaines !).

La prise de notes n'est pas des plus simples quand le prof parle à allure normale et que vous ne connaissez absolument pas le sujet dont il vous parle. Et c'est bien là le plus passionnant et en même temps le plus difficile de ce début d'année : tout est nouveau pour moi ! Les sujets étudiés, le mode d'étude, le fonctionnement de l'école...
Alors quel fonctionnement adopter pour la prise de notes : synthétiser ou tout noter ? Franchement, pour l'instant c'est plutôt tout noter. Tant qu'on ne connait pas trop le sujet en question et qu'on ne sait pas vraiment ce que le prof attend de nous, moi je joue la sécurité et j'en note un maximum !

Les clichés... LE grand sujet !
Voyez-vous, quand un prof fait son cours, il montre des exemples d'oeuvres, de monuments, des cartes, des plans... Beaucoup. BEAUCOUP. Parfois avec légende écrite, parfois avec légende donnée à l'oral. Le hic, c'est que ces oeuvres peuvent ressortir en fin d'année en exam, dans les 4 épreuves de clichés qui consistent chacune à reconnaître et analyser 4 clichés en 40 minutes dans 4 matières différentes. Lesdits clichés ayant dans la majorité des cas été vus en cours. Autant dire qu'il vaut mieux dans le courant de l'année rapidement retrouver les clichés en question dès le cours fini. Donc ruée dans les musées, dans les livres, sur internet... Je ne vous fais pas un dessin sur le temps que ça prend !
Petite précision utile pour les petits futés que j'entends s'apprêter à poser la question qui leur brûle les lèvres : dans la majorité des cas, les présentations des profs ne nous sont pas transmises ; ça serait trop facile !

Donc, cette recherche de clichés représente déjà une bonne partie du travail perso à faire après les cours, même si l'entraide entre élèves commence déjà.
Après, bien sûr, on a de la lecture. Pour nous aider (?), les profs nous donnent une bibliographie pour chaque matière : 50 livres dans chacune en moyenne. Alors oui, tous nous disent que ce n'est pas la peine de tout lire, mais nous recommandent quand même fortement la lecture des 6 à 8 livres "incontournables" pour leur matière (on en a 8 des matières de base en histoire générale de l'art, vous faites le calcul...)

Voilà, comme vous pouvez le constater, tout va donc parfaitement bien !
A bientôt pour un nouveau point d'info.

jeudi 22 septembre 2011

Du vocabulaire de l'art... et du vocabulaire tout court !

Tout comme un enfant apprend petit à petit son vocabulaire ou un étudiant en langue se familiarise avec de nouveaux mots, l'histoire de l'art apporte son lot de vocabulaire nouveau, inconnu, étrange, étonnant...

Il y a d'abord les jolis mots, ceux qui sonnent agréablement même si on n'en connaît pas le sens :
Oenochoé par exemple : cruche de la Grèce antique à embouchure le plus souvent trilobée avec une anse verticale servant à puiser puis verser le vin dans les coupes.
Rien que la prononciation de ce mot fait saliver.
Hypogée : cavité souterraine ou tombeau souterrain

Ensuite les mots à double sens ou plutôt les mots dont vous connaissiez un sens et qui subitement vous apparaissent sous une toute nouvelle identité.
Cratère : vase antique à large ouverture et de grandes dimensions dans lequel on mélange le vin et l’eau (fonctionne avec l'oenochoé).
Moi j'étais restée sur l'aspect volcan du cratère, mais finalement, ce n'est pas si loin.

Les mots dont vous aviez oublié l'existence et qui font remonter de vieux souvenirs de vos lointaines années d'études : l'écobuage, une houe, une herminette

Les mots techniques :
cairn, vascirite, calcédoine, bucrane, bousillage, dolérite... : pas besoin de vous les traduire ; il y a peu de chances que vous vous en serviez un jour.

Les masculins/féminins
Je suis sciée par les erreurs de genre que je commets depuis des lustres : un apogée, une alluvion, un engobe

Et pour finir, les mots dont vous vous demandez à quoi ils vont bien pouvoir vous servir (ils se croisent d'ailleurs souvent avec les mots techniques), type une gesse : herbe grimpante des prairies qui sert comme fourrage ou graine alimentaire.

Je passe sur tous les mots où je ne connais ni le genre, ni la définition, ni la signification de la définition... de bien beaux contresens en perspective !

mercredi 14 septembre 2011

Premier VRAI cours !

Sans vouloir être désagréable avec Madame de Bouët du Portal, le cours de méthodologie bibliographie n'était pas vraiment... un cours.

Aujourd'hui en revanche premier cours d'"Archéologie nationale de la Préhistoire à l'époque mérovingienne" donné par une des conservatrices du Musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye.
Et dire qu'il y a 3 mois j'ignorais même que ce musée existait : mon antipathie primaire pour la banlieue sans doute !
Le cours d'aujourd'hui portait sur le paléolithique.

J'ai ADORE ce cours. Un vrai bonheur.

Je l'ai déjà dit, la préhistoire, ce n'est pas ma tasse de thé. Et là, c'était clair, précis, structuré et j'ai passé un bon moment avec homo habilis, homo ergaster, homo erectus, homo heidelbergensis, homo sapiens, cro-magnon, neandertal et leurs oeuvres.

Petite sélection :

Vénus de Willendorf
Vénus de Brassempouy
 Grotte de Lascaux - salle des taureaux

Espérons que cet enthousiasme survivra au cours de vendredi sur la métallurgie !

mardi 13 septembre 2011

La grotte des rêves perdus

La semaine dernière, je me suis dit : "ma fille, maintenant que tu t'es lancée dans des études sérieuses sur des sujets hyper méga touch cool (ça fait eighties, non ?), profites-en pour aller voir des vrais films d'auteur en rapport avec ce que tu vas étudier".

Traduction : "La grotte des rêves perdus" de Werner Herzog, sur la grotte Chauvet

La Grotte des rêves perdusJe situe : il y a environ 30 000 - 40 000 ans, les Aurignaciens ont laissé dans cette grotte de l'Ardèche découverte en 1994 des centaines de dessins et gravures que Werner Herzog se propose de nous faire découvrir dans un documentaire.

Normalement, ce film devait être le premier film intelligent en rapport avec mes nouvelles études. Ca l'a été, en partie, mais en même temps ça a été le premier film drôle en rapport avec mes études. Je ne pense pas que Werner Herzog l'ait envisagé de cette manière.

Après une introduction longuette on pénètre enfin dans cette grotte interdite au public pour des raisons de conservation, même si une réplique partielle est en cours de réalisation. On découvre des dessins assez impressionants par leur nombre et par leur composition : chevaux, bisons, aurochs, mains... On se rend mal compte de l'ampleur de l'oeuvre car les plans larges ne sont pas légion du fait des conditions de tournage restreintes.
Quelques plans de coupe improbables sur des scientifiques muets.
L'intervention passionante de la conservatrice de la grotte - c'est là qu'on se dit qu'il y a des métiers vraiment exceptionnels qui nécessitent des gens passionnés - qui vous explique qu'ils ont réussi à suivre à la trace l'un des artistes qui avait reproduit sa main et dont un défaut du petit doigt permet de le tracer.
Une deuxième partie avec des interventions de scientifiques complètements jetés : celui qui s'habille en peau de bête pour nous montrer comment devaient vivre les hommes de l'époque, qui nous joue l'hymne américain dans une réplique de flûte de l'époque, le parfumeur qui "renifle les cavités" et qui conclue d'un magistral : "ben là, je ne sens rien !".
Et le final exceptionnel : à 30 km de la grotte Chauvet, une centrale nucléaire dans les eaux de refroidissement de laquelle on élève des crocodiles devenus albinos par le truchement des modifications génétiques. 10 minutes sur les crocodiles albinos, c'est du grand n'importe quoi. Phobique des reptiles, s'abstenir !

Pour me consoler de ce film intelligent caché sous des monceaux de scènes inutiles, je suis allée voir deux bonnes comédies romantiques anglo-saxonnes où c'est tout l'inverse : aucune intelligence, mais que des scènes drôles (ou presque) et assumées :

Un jourUn jour       Sexe entre amisSexe entre amis

lundi 12 septembre 2011

Premier "cours"

Au programme de ce lundi après-midi : méthodologie et bibliographie
Enseignante : Marie-Christine de Bouët du Portal
Comment vous dire... je pense que le mot qui résume le mieux cette heure et demie est : SO-PO-RI-FI-QUE

En clair nous avons appris des choses révolutionnaires comme :
- faire une recherche d'ouvrage dans le catalogue d'une bibliothèque avec des champs que l'on peut relier par "et" ou "ou"
- faire attention aux virus sur internet qui peuvent vous faire perdre tout votre travail si vous n'avez pas pensé à le sauvegarder régulièrement
- utiliser l'extranet de l'école pour aller consulter les bibliographies, annales d'examens...

Moi-même qui ne suis pas une férue d'informatique (certains pourront en témoigner), je pense que je serais arriver à faire tout ce qu'on nous a présenté sans aide. Alors pour un jeune de 20 ans qui passe sa vie sur un ordinateur, je ne vois pas bien l'intérêt.

Voyons le côté positif : ce sera un cours qu'on n'aura pas besoin de reprendre, de relire et de réviser !

C'est la rentrée !

12 septembre 2011, 8h30, Amphi Rohan.
Devant l'entrée de l'amphi, dans le caroussel du Louvre, les touristes ne sont pas encore là, mais une armée de jeunes un peu gênés est là : peu se connaissent ; ils ne savent pas forcément à quoi s'attendre.

Les portes s'ouvrent et une queue tourbillonnante "à la Disneyland" se met en place. On montre son sésame, la carte d'étudiant de l'Ecole du Louvre, pour pouvoir accéder à l'amphi.
Bel amphi, quasi neuf, sièges confortables, petites lumières individuelles, sonorisation tip top. Un seul gros hic : les tables sont si peu profondes qu'on peut à peine y poser un PC.

Accueil par Philippe Durey, le Directeur : sobriété, rationalité, froideur.
Quelques mots-clés de rentrée : travail, curiosité, visites des musées, observation des oeuvres...
Certes, nous rentrons dans un établissement prestigieux d'études supérieures, mais tout ça manquait un peu de chaleur et d'enthousiasme à mon goût.

Enfin, c'est parti maintenant !

A la sortie, nous croisons les auditeurs libres qui font eux-aussi leur rentrée. La moyenne d'âge est "légèrement" plus élevée...

Le premier jour du reste de ma vie

C'est aujourd'hui. C'est aujourd'hui qu'une nouvelle étape commence.

Rien de bien différent ce matin si ce n'est que le réveil a sonné et que pour la première fois depuis bien longtemps, je prends le bus pour aller travailler.

Dans 30 minutes je serai en amphi à écouter le Directeur de l'Ecole du Louvre accueillir les élèves de première année.

Pas de stress, pas d'angoisse, tout parait normal, naturel.

samedi 10 septembre 2011

1re rencontre

En ce beau et chaud samedi de septembre, une vingtaine d'Edliens entrant en première année décidèrent de se retrouver pour faire connaissance, discuter et se trouver moins seuls lundi en amphi lors de la séance d'ouverture de l'année.

Rendez-vous à 14h devant la porte d'entrée de l'école.

Première surprise pour moi qui arrive à 14h05 : la grande majorité sont déjà là.
De deux choses l'une : soit les futurs étudiants de l'EDL s'ennuient chez eux le samedi après-midi, soit ils sont extrêmement ponctuels (j'en conclue donc qu'ils ne sont pas parisiens ou pas encore pervertis par la sale habitude parisienne d'arriver 15 minutes en retard partout).

Sur la pelouse devant l'école, en cercle, 5 garçons, près de 20 filles (normal, on est à l'EDL !) et même un petit chien en guest star, et au milieu du cercle gâteaux, quiches, boissons, macarons, muffins...


Discussions sur le test probatoire, les spé et options choisies, les profs, le logement à Paris, les transports, les grèves de transports, les régions d'origine, le rugby, la musique, le travail, les réactions de l'entourage, l'école...

Un petit groupe fort sympathique ma foi, et une pré-rentrée réussie.

mardi 6 septembre 2011

Inscription

Ca y est, je l'ai : ma carte d'étudiante.
Y'a des ptits bouts de plastique qui font autant plaisir que son premier contrat de travail...

Le bonheur, si je veux !

lundi 5 septembre 2011

Pot de départ

16h30 ce lundi 5 septembre 2011 ; c'est l'heure du pot de départ avec tous mes gentils collègues, autour de quelques bulles et d'une farandole de gâteaux faits maison - gâteau miel/amande, moelleux au chocolat, crumble à la pomme -, j'ai été gâtée :

Un set de loisirs créatifs (peinture, mosaïque, pâte à modeler à peindre). Je suis prête pour les après-midi avec mes filleuls !

quelques gourmandises supplémentaires...


et un sublime bouquet de fleurs.
 

Merci à tous !

La quille

Jour J : c'est le départ.
Un dernier petit compte-rendu de réunion.
Du tri dans les fichiers de l'ordinateur et les mails.
Vider la mémoire de mon téléphone.
Je suis prête.

Pas d'appréhension, pas d'angoisse, pas d'inquiétude.
Je ne me rends pas vraiment compte de ce qui arrive tant que je suis encore sur mon lieu de travail.
Demain peut-être...

jeudi 1 septembre 2011

Du courage, du courage, du courage

J'ai envoyé aujourd'hui un mail à mes collègues pour les prévenir de mon départ et le mot qui ressort dans chacun de leurs sympathiques mots d'encouragement, c'est "courage" : "tu as du courage".

C'est drôle parce que je ne vis pas du tout mon changement de cap comme un acte de courage, mais plutôt comme une manière logique de mettre mon quotidien en accord avec ma passion et mes convictions.

Soyons clairs, dans notre monde mené par la carrière, la réussite, le besoin de progresser, de travailler plus (pour gagner plus ?), je ne rentre pas dans le cheminement que la société voudrait tracer pour moi. Alors, oui, sortir du chemin tracé peut être considéré comme courageux, mais c'est surtout une telle évidence que cela ne requiert pas tant de courage que cela, sauf si par "courage" on entend "abandonner sa routine et son confort du quotidien pour faire ce qu'on aime vraiment".

Dans ce cas, j'ai du courage.

lundi 22 août 2011

Cobayes bienvenus

Les actuels et anciens élèves de l'école échangent beaucoup sur leurs méthodes de travail, celles qui doivent nous permettre de bien assimiler le meilleur des cours de la crème des enseignants/conservateurs qui officient en cette noble demeure et de ne pas se retrouver 1 semaine avant une épreuve en se demandant : mais c'est quoi un commentaire de cliché ? Qu'est-ce que je suis censée faire et dire ? En 10 mn en plus ?

Et parmi les conseils prodigués, l'un de ceux qui reviennent le plus, c'est : exercez-vous sur des non-initiés !
Les amis, les "non-initiés" c'est vous !

Rien de méprisant dans ce terme, mais il semble qu'il soit fort utile à mon apprentissage de jouer à la pseudo guide-conférencière en vous emmenant dans les musées et expos et en vous commentant des oeuvres, sans forcément les connaître bien sûr sinon ça ne serait pas drôle.
Alors attendez-vous à me servir de cobayes, tous autant que vous êtes !

PS : vous êtes tranquilles jusqu'à fin octobre environ, histoire que j'ai au moins assisté à 4 cours d'histoire générale de l'art et 2 TDO (travaux dirigés devant les oeuvres)

PPS : ceux qui ne vont habituellement pas dans les musées ne seront pas forcés, quoique...

samedi 20 août 2011

Saint-Jean-Baptiste jeune

N'est-ce pas sublissime ?
C'est pour ça que je commence des études d'histoire de l'art.

Andrea del Sarto - Saint-Jean-Baptiste jeune - Florence - Galerie Palatine - 1523

mardi 16 août 2011

C'est quoi donc ?

Après la chasse aux spécialités, la chasse aux options est ouverte.
En plus du choix, obligatoire, d'au moins une spécialité, l'école propose tout un tas d'options, par essence non obligatoires, mais qui peuvent constituer un plus par rapport aux spécialités choisies, quelques points supplémentaires aux examens ou simplement une bouffée de fraîcheur dans les études. Tout le monde ne sera pas d'accord sur ce dernier point, j'en conviens.

Parmi ces options, de nombreux cours d'épigraphie assez "classiques" : épigraphie grecque, épigraphie romaine, hiéroglyphes... qui semblent logiques quand on prend une spécialité d'archéologie grecque, romaine ou égyptienne.
Après ces choix "faciles", on attaque les options plus... comment dire... pointues, confidentielles (d'autres diraient tordues, inutiles) dont, pour certaines, on ne sait même pas ce que veut dire l'intitulé (non, pas pour toutes !). Asseyez-vous, respirez, ouvrez vos chakras et écoutez :
Epigraphie akkadienne
Epigraphie copte
Hiératique
Epigraphie élamite
Epigraphie sémitique
Epigraphie sumérienne
Epigraphie vieux perse
Epigraphie du moyen iranien
Héraldique

Pour moi, ce sera donc probablement Moyen Iranien et Héraldique...
Et là, normalement la réaction de tout un chacun c'est : c'est quoi ça ? à quoi ça sert ? ça s'enseigne ?

L'héraldique, facile, c'est l'étude des blasons. Je trouve ça marrant de décrypter les éléments d'un blason pour essayer de deviner à quelle famille il se rapporte. Ca a un petit côté détective privé. Et puis ça semble intéressant par rapport à ma spécialité Peintures, écoles étrangères.

Moyen Iranien, comment vous dire... oui, c'est bien une langue parlée en Iran et quelques pays limitrophes - que vous êtes perspicaces ! - après le vieil iranien ou vieux perse et avant l'iranien moderne ou persan - bravo, encore plus fort ! -, soit environ entre le 3e siècle av. J.C. et le 9e siècle après J.C. Ca colle donc avec l'option Arts de l'Islam. Je vous rassure, je vais simplement apprendre à déchiffrer les caractères de cette langue, pas à la parler. Je ne vous déclamerai donc pas de longues tirades en moyen iranien et je ne me lancerai pas dans la traduction de l'Illyade en moyen iranien.

Pour ceux qui auraient une soudaine envie de se lancer dans une langue rare, un seul lien à suivre : http://www.ecoledulouvre.fr/sites/default/files/pdf/ssdossier2/prog_elevecycle1.pdf 
"Langue rare" est-il le bon terme pour ce qui n'est plus ni parlé ni écrit depuis quelques milliers d'années et que quelques centaines de personnes seulement étudient - et encore, ce n'est même pas sûr...?
Et justement, c'est aussi parce que de moins en moins de gens enseignent ces matières et de moins en moins les étudient qu'il faut participer à ces cours. En fait, je participe à une oeuvre de salut public.

samedi 13 août 2011

Lecture du moment


Ca en jette, hein ? Et en plus je vous l'ai pris en photo de face. De profil, vous auriez vu qu'il y a 600 pages.
Bon, jusque là, j'ai passé en revue les chapitres Préhistoire, Monde Egyptien, Monde Oriental, Monde Grec et je suis actuellement dans le monde Romain.

vendredi 12 août 2011

Porte d'entrée

Elle est pas belle cette photo ?
Avec le reflet de l'aile opposée dans la porte vitrée de l'Ecole

vendredi 5 août 2011

Fonction publique

J'ai baigné toute mon enfance dans la fonction publique enseignante, ce qui ne m'en a pas donné la meilleure image qui soit, et qui a probablement contribué au fait que j'ai ensuite couru travailler dans le privé pendant 15 ans avec tous les avantages, mais aussi les inconvénients que cela représente.

Aujourd'hui je me rends compte qu'il est fort probable que j'atterrisse d'ici 3 à 5 ans dans la fonction publique d'Etat ou territoriale et je suis en train de découvrir un monde TOTALEMENT inconnu : les grades, les coefficients, les concours... C'est quoi tout ça ?
Attendons quelques mois pour le découvrir...

Ma seule certitude pour le moment : se donner les moyens de faire ce qu'on a envie de faire, quelles que soient les conditions, le cadre, l'appellation.

vendredi 15 juillet 2011

Les fournitures scolaires

Bizarrement, j'ai toujours adoré faire les courses pour la rentrée scolaire.
Et cette année, encore plus qu'avant.

Pas de liste de fournitures scolaires bien-sûr - on n'est plus en primaire - donc juste le choix des armes. Alors j'ai fait un choix judicieux de besace avec un cahier des charges hyper pointu :
- il faut une besace qui se porte en bandoulière, histoire de pouvoir suivre les TD debout dans les musées tout en prenant des notes
- il faut que je puisse l'ouvrir d'une seule main
- je veux pouvoir y mettre ma future carte Navigo dans une poche à part sans avoir à tout ouvrir
- il me faut aussi des tas de compartiments pour ranger le contenu de mon sac à main : oui, vous ne rêvez pas, il est fort possible que ma passion du sac à main soit réfrénée par les nécessités pratiques des études !
- la besace doit pouvoir contenir mon nouvel ordi tout beau + un bloc + un livre + ...
- il faut qu'elle soit légère
- il faut qu'elle soit belle
- il faut que j'aime la couleur
- il faut qu'elle soit solide
- il faut qu'elle ne soit pas salissante

Si, si, cet oiseau rare existe. Je l'ai rencontré au 8e étage du Printemps. Elle est d'un doux marron surligné d'orange, une poche principale avec plein de petits compartiments, une poche arrière, une mini-poche avant : PARFAITE.
Vous la découvrirez peut-être bientôt en action en photo.

Je vous passe le choix du bloc note avec un support assez dur pour pouvoir prendre des notes debout pendant 2 heures, le questionnement existentiel petits ou grands carreaux, le choix de la couleur du/des stylos, de la dureté du crayon à papier...